La stérilité masculine en débat en Algérie

Publié le par Webmaster

5e Journée médicale de reproduction humaine à Annaba
Dimanche 4 mars 2007.

Dans le début de sensibiliser et de mettre à niveau la médecine algérienne, le centre de procréation médicalement assistée Al-Farabi a organisé la 5e Journée médicale de reproduction humaine, à l’amphithéâtre de l’INESSM Annaba avec la collaboration des laboratoires “ORGANON” et ayant pour thème principal “la stérilité masculine”.

Cette journée a été consacrée à l’étude de la recherche des thèmes qui ne sont pas appliqués dans le monde jusqu’à nos jours. Cette rencontre scientifique internationale qui a regroupée outre les spécialistes algériens, venant des quatre coins du pays, a connu la participation de onze docteurs français spécialisés.

La délégation française conduite par le directeur de l’INESSM à Rennes, le Dr Charles Pineau, est venue à Annaba afin d’éclaircir un peu nos médecins spécialistes sur la médecine de l’avenir prévue dans 10 à 15 ans. Selon le Dr Nacer Aïssaoui, d’Al-Farabi, le taux de stérilité masculine actuellement est de 30%.

Notre interlocuteur a souligné que les causes de ce phénomène peuvent être multiples. Vient en premier lieu, un défaut de production de spermatozoïdes suite à une infection ancienne ou un traumatisme congénitale.

Puis pour affiner la fragmentation des spermatozoïdes et l’analyse du spermogramme, le Dr Aïssaoui a précisé qu’ils existent six centres récents en France et un seul en Algérie à la clinique Al Farabi qui a été mis en place depuis six mois pour les examens du sperme.

A cet effet, le Dr Aïssaoui, a dit : “On a des outils extrêmement puissant et des techniques avancés à la clinique Al-Farabi qui permettent de résoudre la majorité des problèmes relatifs à la stérilité masculine”.

Les “actualités féminines ont été longuement débattues par les spécialistes français et algériens de la reproduction humaine. Et parmi les thèmes qui ont été au menu des discussions entre spécialistes, on cite l’endométriose qui est une maladie très fréquente et qui représente 15% en Algérie.

Les menaces d’accouchement prématuré ont atteint 20% en Algérie, selon le Dr Aïssaoui.

Enfin, la stimulation de l’ovulation, la protéomie et l’infertilité ont été également, au centre des débats dans le chapitre féminin.

Ce qu’il faut retenir par ailleurs, c’est la formation continu avec des techniques avancées à Al-Farabi de Annaba.

el Moudjahid

http://actualite.el-annabi.com/article.php3?id_article=4189

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